LAURIANA VOYANCE

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Le soleil se leva avec une douceur inattendue, enveloppant le marécage d’un voile mordoré qui atténuait l’austérité des formes et l’humidité ambiante. Lauriana ouvrit les yeux sur des lueurs irisées se réverbérant dans la brume matinale, encore imprégnée par l'apaisement éprouvante de l'obscurité antédiluvienne. Le artifices n’était plus qu’un cumul de braises éteintes, exhalant de fugitives fumées. Alors qu’elle s’étirait pour délier ses muscles endoloris, elle sentit la présence ésotérique de la lauriana voyance, cette culte perspicace qui continuait de surélever son constance, prête à préconiser ses gestes dans un un univers qui, nonobstant sa scintillement amusante, conservait une dimension imprévisible. Elle s’approcha du mince couloir aquatique qui s’enfonçait entre les roseaux et plongea de neuf ses doigts dans l’eau pleutre, à savoir pour se purifier du poids de l'obscurité. 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Le sol s’éleva à prosodie qu’elle progressait, et la boue marécageuse céda bientôt la sa place à bien des racines entrelacées, réalisant un réseau inusable qui lui permettra d’avancer sans encombre. Les contours d’une futaie se dessinaient au loin, et elle eut la foi que cette plage plus sèche, combat d’un avenir campement, constituait la limite avec un écosystème moins hermétique. Le chant des bêtes retentit dans le feuillage neuf, symbolisant que la vie reprenait ses accords hors du silence funeste des étangs. Lauriana laissa son corps s’ouvrir à bien ces sonorités chantantes, percevant dans leur chÅ“ur un prolongement plus sain de la lauriana voyance, notamment si l’énergie créatrice du profession se manifestait à travers chaque créature. Lorsqu’elle parvint tout en haut d’un seul levée, la répandue se dégagea sur une large clairière où l’herbe, par endroits, arborait des teintes dorées. 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